Dans cet article je vous présente différentes formes de déni. Les conséquences et danger lorsque nous nions la réalité. Nous déformons la réalité telle qu’elle est pour la voir d’une manière qui nous arrange.
Cela nous fait peur de voir les conséquences, alors nous décidons de nous mentir à nous-même pour simplifier notre quotidien, on se dit que ce n’est pas si grave que ça, qu’on ne va pas se prendre la tête dessus, et nous passons à autre chose, vite, nous avons tellement de choses à faire ! Parfois c’est notre choix de ne pas adresser le problème, car c’est plus facile de laisser le gros éléphant au placard, que de le mettre au milieu du salon.
Démentir l’abus
Une des formes les plus habituelles du déni, c’est de démentir l’abus. Nous refusons de reconnaitre l’abus que nous avons vécu ou que nous vivons actuellement. Nous nous disons que le mal qu’on nous fait, c’est parce qu’il a juste une mauvaise journée, ça va passer, les choses vont s’arranger, ce n’est pas si grave que ça. Nous lui trouvons des excusons, nous avons des doutes et nous lui accordons le bénéfice du doute. Nous faisons tout pour essayer de minimiser la situation parce que nous préférons ne pas voir l’ampleur du problème.
Il y a également du déni de la part de la personne toxique qui, elle, ne veut pas voir la réalité : elle nous fait du mal et trouve son comportement justifié, elle se dit que finalement, c’est notre faute. Elle refuse la vérité, elle rejette la responsabilité, elle dénie son comportement abusif et pense que son comportement est légitime.
Malheureusement, ça montre clairement que le déni est présent des deux côtés.
Nier ses besoins et émotions
Celle qui souffre d’une relation toxique commence à nier ses propres besoins. Elle commence à s’oublier. Afin d’être apprécié par l’autre, nous acceptons de lui faire plaisir. Dans une telle relation malsaine, nous nous sentons écrasés, oppressés, agressés. Beaucoup d’entre nous refoulons nos propres émotions et rejetons la faute sur nous-mêmes en se disant qu’on est trop sensibles, pas assez résilients, etc.
Le refus de l’aide
Parfois, nous sommes tellement dans le déni qu’on se ment à nous-même, le déni devient ainsi notre vérité. Même si une personne nous dit : « Mais regarde, c’est un pervers narcissique qui te fait du mal », nous ne voyons pas la situation, nous lui trouvons une bonne excuse pour son comportement, ça s’appelle le mécanisme de l’autodéfense inconscient. Même si on remarque qu’on vit dans une relation malsaine, parfois on ne veut pas d’aide extérieure. On se dit : « non, je n’ai pas besoin d’aide » et on se coupe de l’aide extérieure, des amis, de ses parents, d’un coach ou d’un thérapeute.
Le cercle vicieux de la peur
Le temps passe, et on commence à se rendre compte qu’on vit dans une relation abusive, mais on choisit de ne pas y faire face. On ne prend pas le problème à bras le corps, on se dit plus tard. Et pourquoi on fait ça ? C’est parce qu’on a peur. On a peur de sortir de notre zone de confort, de notre zone d’habitude. On a perdu énormément de confiance et d’estime de soi, et on ne pense pas être capable de gérer les conséquences, ne pas être capable de faire ce qu’il y a à faire par rapport à la réalité de la situation. C’est vraiment une impression, une croyance, une perception erronée de notre capacité à gérer la situation actuelle. C’est aussi un cercle vicieux, parce que plus on reste avec une personne toxique, plus notre confiance et estime diminuent. Plus ça diminue, plus on se sent incapable d’affronter la réalité. Plus nous vivons dans le déni, plus nous nous mentons et plus nous perdons notre confiance. C’est un cercle vicieux. Dans toutes les relations toxiques, la peur est présente.
La perception erronée de ses capacités
Lorsque nous nions nos propres forces, compétences et ressources, nous nous croyons incapables de gérer une situation. La vérité c’est, en fait, nous voyons la montagne plus grosse que ce qu’elle est réellement, et cela nous fait peur.
Conclusion
Ce qui est important, c’est de réaliser que nous sommes beaucoup plus puissants que nous le pensons ou que le pervers narcissique veut nous faire croire. Le déni vient petit à petit : on ne veut pas voir une chose, on redénie une autre, et puis ça s’accumule. À la fin on se ment et on se cache de la réalité. Si nous sommes capables d’accepter la réalité, cela veut dire que nous sommes également capables de la gérer.
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Je suis Thierry Zibi Coach professionnel, je possède des certifications en PNL, Hypnose, TRE et Libérations des traumas. Je suis accrédité par l’I.C.F. et RITMA et diplômé d’un M.B.A
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